L'Association Vaiku'a

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« Vaiku’a i te manu o Ua Huka » signifie en langue marquisienne « protéger l’oiseau de Ua Huka ». L’association Vaiku’a est née en 2014 sous l’impulsion de la société d’ornithologie de Polynésie « MANU » (SOP MANU) avec pour objectif la protection du Pihiti – Lori ultramarin et du Pati’oti’o – Monarque Iphis, deux espèces d’oiseaux endémique stricte de l’île et en danger critique d’extinction selon la liste rouge de l’Union International pour la Conservation de la Nature (UICN). En 2015, l’association Vaiku’a, via la SOP MANU, obtient une subvention du Pays et de la Commune de Ua Huka pour l’acquisition d’un chien détecteur de rat noir, nommée Dora. Les recherches menées précédemment par MANU ont permis de découvrir l’absence du rat noir, expliquant le maintien des oiseaux endémiques de l’île. 

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Le rat noir compte parmi les 100 espèces les plus nuisibles au monde et est présents dans 73 des 76 îles habitées de la Polynésie française. Aujourd’hui il n’est absent que des îles de Ua Huka (Marquises), Rimatara (Australes) et Rapa (Australes).

 

La première action de l’association a donc été la mise en place et le maintien de la biosécurité à quai, afin d’éviter l’introduction du rat noir par voie maritime. Pour ce faire, l’association s’est dotée en 2015, d’un chien renifleur de rat, nommé Dora, importé directement de Nouvelle-Zélande. Ua Huka est ainsi devenue la première île de PF à mettre en place des actions de biosécurité, menée par une équipe cynophile. En 2021, un deuxième chien du nom de « Tip » est acquis, suivi par un troisième chien en 2023, du nom de « Duke ». Ces deux derniers, tout comme Dora, ont été formé en Nouvelle-Zélande au sein du chenil Wildlife Contractors Ltd, expert dans le domaine de la formation canine.

 

La biosécurité plus ou moins au point, l’association s’est intéressé par la suite, à la préservation de l’environnement exceptionnel de l’île de Ua Huka, dernier refuge pour de nombreuses espèces endémiques.

 

  • Lutte contre les espèces exotiques envahissantes 
  • Protection et conservation des espèces rares et endémiques
  • Reboisement de l’île 
  • Sensibilisation du public etc.

BioSécurité

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Sensibilisation

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Organigramme de l'association

En 2024, l’association c’est plus d’une centaine d’adhérents et une équipe composée de 3 membres du bureau, présents depuis 2014. De manière ponctuelle, l’association a notamment contribué à la formation et l’embauche de d’une quinzaine de locaux dans différents domaines : biosécurité, botanique, sensibilisation etc.

Les actions menées par l’association ont non-seulement l’intérêt de l’avifaune locale mais permettent aussi la préservation et le développement de l’économie, qui dépend principalement du coprah ; la promotion de cette destination et le bien-être des habitants.